Bulletin n° 47 – mars 2014
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Association ‘’Anciens Aérodromes’’
anciens-aerodromes.com
Site Eolys - Aérodrome de Merville -Calonne LFQT
bases opérationnelles, l'ensemble des bâtiments permettant une activité aérienne aussi continue
que possible et la vie des unités qui y stationnent. Les bases des catégories 2 et 3 ne disposent pas
d'infrastructures opérationnelles ni de logement et de restauration en dehors de quelques
baraquements.
Croquis réalisé par Alain D’Orgeville
(Publié dans nos livrets Merville-Calonne et Coulommiers-Voisins - Collection aérodromes n°2 et n°3)
La décision de construction
Dans le département des Vosges, diverses reconnaissances conduisent à la détermination d'une
demi-douzaine d'emplacements possibles pour la construction d'une base aérienne. Trois sont
retenus autour de Mirecourt, qui est à peu près au centre du département. Celui qui est sélectionné,
et qui n'est pas celui que les Ponts-et-Chaussées avaient classé en numéro 1, se situe en partie sur la
ban communal de Juvaincourt, au nord de Mirecourt.
La décision de construction de l'aérodrome est prise par le secrétaire d'États à l'Air, M. Montel, le 8
mai 1952. Il porte toujours le nom de Mirecourt, bien qu'il n'ait aucun lien avec le territoire de la ville.
Cette création
ex nihilo
entraîne l'expropriation d'environ 320 hectares de riches terres agricoles
dont environ 30% du territoire de la commune de Juvaincourt, et de ceux de quatre autres villages.
C'est pourquoi la base est surtout connue sous le nom de "base de Juvaincourt". Au moment de
cette décision, la région de Mirecourt n'accueille aucune unité militaire. Un terrain d'aviation a été
constitué à Juvaincourt au cours de la Première Guerre mondiale et, pendant la Drôle de Guerre,
l'hôpital psychiatrique tout proche et tout neuf de Ravenel a été réquisitionné en qualité d'entrepôt
de l'Armée de l'Air. Il est possible qu'une piste en herbe ait été réalisée à proximité.
