Association ‘’Anciens Aérodromes’’
Site Eolys- Aérodrome de Merville-Calonne LFQT
Rue de l’Epinette, 62136 LESTREM-France
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20 juillet 2011
Dernier envol d’un F1 de la BA112
Voir le reportage sur le site de la base :
ion=com_content&view=article&id=468&catid=7
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20 juillet 2011
Exposition « les hydravions à La Ciotat »
Au «Musée Ciotaden» (jusqu’au 19 septembre).
Initiative mise sur pied par l’association de mémoire
locale « Joseph Edouard Vence ».
Les chantiers navals ont rythmé l’histoire de La
Ciotat depuis 1851 (un livre vient de paraitre
localement « notre histoire de la construction navale
à La Ciotat » avec 5 pages concernant la SPCA).
Les Messageries Maritimes après avoir filialisé les
chantiers avec les Ets Schneider du Creusot en
SPCN furent à la base de la création de la SPCA le
12 juin 1925 ; son PDG estimait que l’hydravion
était un prolongement des lignes maritimes.
Après avoir repris le projet de l’ingénieur Conflenti
de la CAMS deux appareils « Météore 63 »
construits à Meudon par les Ets Letord furent
montés à La Ciotat puis un 3°construit en 1928.
A la suite du concours de St Raphael organisé par
la Marine en 1926 le « Météore » sera le premier
hydravion titulaire du certificat de navigabilité de
transport public de 1° catégorie (parcours marins
supérieurs à 500 km). Le « Météore » fut affecté à
une ligne Marseille Alger et coula à Alger lors de
son premier vol (il sera remplacé ensuite pour des
vols sur cette liaison par le Météore n°2).
Le Météore sera piloté par Maurice Noguès pour
défricher la ligne sur Beyrouth d’ Air Union Ligne
d’Orient. D’autres appareils métalliques (hydravions
torpilleurs, avions de transport postal et prototype
de bombardier) furent conçus ensuite par l’équipe
Paulhan – Pillard, ponctués par quelques accidents,
mais en fait il n’y aura que 9 hydravions et quelques
avions de construits.
La SPCA avait construit également en sous-
traitance 70 Breguet XIV et aura une activité de
réparation de moteurs et d’appareils des centres de
la Marine du sud est.
En dehors de la Ciotat la SPCA avait deux usines à
Marseille et un atelier à Istres.
Les effectifs ont varié de 100 à 230 ouvriers pour
retomber finalement à 52 (Jean Liron indique de
son côté 400 ouvriers à Marseille au début) et en en
1934 les ateliers n’auront plus d’activité.
