Magazine 2A Anciens Aérodromes - page 215

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Première chef des IPSA avec vingt jeunes femmes
courageuses et dévouées, simples passagères en
octobre 1945, accueillies par le général Martial
VALIN dans les avions du GMMTA C47 Dakota et
JU 52 Julie du 1/15 Touraine, du 2/15 l’Anjou et du
3/15 Maine, ce corps d’élite ne sera intégré à
l’armée de l’air qu’en avril 1947 grâce à la
conviction du colonel ALIAS, chef intelligent et
tenace.
« Commandant Alias, commandant Alias…cette
communauté, parmi vous, je l’ai goûtée comme un
feu pour aveugle. L’aveugle s’assoit et étend les
mains, il ne sait pas d’où lui vient son plaisir. De
nos missions nous rentrons prêts pour une
récompense au goût inconnu, qui est simplement
l’amour…. Mais il s’agit, ici, de l’amour véritable : un
réseau de liens qui fait devenir. »
ANTOINE DE SAINT-EXUPERY (Pilote de guerre)
Une histoire dans l’HISTOIRE. A lire :
« Convoyeuses de l’Air » de Marie-Thérèse PALU
éditions
du
Siamois,
Paris
1957.
GARY Romain : Capitaine de réserve FAFL
Compagnon de la libération, « le Caméléon » par
Myriam ANISSIMOV.
Roman KACEW, naît en Lituanie dans une famille
juive de WILNO émigrée sur la Côte d’Azur en
1930. Il a alors quatorze ans. En juillet 1940, au
péril de sa vie, il rejoint à Londres « LE
GENERAL ». En héros, il combat dans les FAFL.
De ses exploits au cours de la guerre, il ne cessera
de réinventer une réalité-fiction, source et grandeur
de son œuvre. –« Ne dis pas forcément les choses
comme elles se sont passées, mais transforme-les
en légendes et trouve le ton de voix qu’il faut pour
les raconter. »
Il éprouvait une profonde admiration pour Bernard
BARBERON avec lequel il avait noué une véritable
amitié. Parmi les hommes de l’escadrille
« TOPIC », Gary n’eut pendant cette période que
deux amis Paul-Jean ROQUERE et Bernard
BARBERON. Gary aimait entre tous Bernard
BARBERON, ce colosse qui était devenu militaire
de carrière.
Dans « la promesse de l’aube », Gary raconte que,
las de son oisiveté à Maidiguri, il obtiendra de
convoyer des avions en Egypte. Afin de se
familiariser avec le parcours, il est passager à bord
d’un Blenheim qui n’arriva jamais au Caire. L’avion
s’écrase dans la brousse au nord de Lagos. Le
pilote et le navigateur furent tués. Gary sans une
égratignure attendit trente-huit heures dans la
carlingue brûlante pour se mettre dit-il à l’abri des
insectes. Robert BIMONT qui ne l’a pas quitté
pendant une année, n’a conservé aucun souvenir
de cette aventure. Les crashs qui ont endeuillés
l’escadrille ont dû l’inspirer : le lieutenant CLARON
se tua en avion, SAINT-PEREUSE et BARBERON
posèrent leur appareil sur le ventre et passèrent
quatre jours et quatre nuits dans le désert !
Le 27 avril 1941 le sous lieutenant Gary de Kacew,
organisa au « Bangui rock club » un spectacle avec
des moyens rudimentaires et des jeunes du pays
au profit du fonds de contribution volontaire lors de
la visite du Général de Gaulle pour une prise
d’arme. Présent, Robert BIMONT se rendit compte
qu’à l’instar du Général la salle restait de marbre.
Mauvais présage pour son ami Romain. Après
plusieurs essais il n’eut jamais d’heureuse relation
avec le théâtre.
Toute sa vie il utilisera différents pseudonymes pour
ses œuvres littéraires ; Gary était son nom de
guerre qu’il conservera revenu à la vie civile. Emile
AJAR, fut le plus secret et le plus énigmatique. En
russe Gary signifie brûle, Ajar : braise.
LE GRAND LIOT
En 1900 cette propriété solognote appartenait à Mr
Maurice BARBERON industriel à Vierzon. Son
usine « La Vierzonnaise » fabriquait du matériel de
battage de céréales qui devint « établissements
MERLIN »
puis
la
fameuse
« SOCIETE
FRANCAISE » achetée par « CASE ». L’aigle
remplace l’écusson tricolore sur le nez des
tracteurs.
1978 : « château à vendre ». Michel GUERIN maire
de Saran cherche une propriété en Sologne pour y
installer un centre de nature et de loisirs apte à y
recevoir les classes vertes, les personnes âgées,les
associations locales et autres œuvres sociales de
sa commune.
Dès la première rencontre, dans le salon du
château, ou le Général de Gaulle serait venu se
reposer à un certain moment de sa carrière, Mr
GUERIN explique l’objet de sa visite et le miracle se
produit : Bernard raconte à Michel comment et
pourquoi il s’est posé à Saran en panne
sèche….De plus le couple est enchanté que leur
propriété soit destinée à l’éducation de jeunes
citadins et au repos des personnes âgées…..la
vente du « grand Liot » se réalise dans les meilleurs
termes. Ravis, il a été entendu entre les deux
parties, petit détail important en Sologne, que la
chasse restera l’affaire de Mr BARBERON de son
vivant.
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