Association ‘’Anciens Aérodromes’’
Site Eolys- Aérodrome de Merville-Calonne LFQT
Rue de l’Epinette, 62136 LESTREM-France
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3.
Les phares de jalonnement des routes commerciales aériennes
. Feux aux « néons » (portée d’environ
25 km) installés sur des poteaux béton dans la campagne ou dans les villages le long des principales
lignes commerciales intérieures ou internationales. Le premier fut mis en service par le S.N.Aé. en 1927 à
Morangles (60). Notons que le tronçon Toulouse-Perpignan de la ligne Toulouse-Alicante a certainement
été équipé avant cette date à titre privé par la société Latécoère (Compagnie générale d'entreprises
aéronautiques).
Il reste encore quelques phares visibles aujourd'hui (tout au moins leurs infrastructures de supportage). Leur
recensement et leur sauvegarde est une des activités de l'association « La Mémoire de Bordeaux-Contrôle »
4.
Les phares maritimes
ont eu aussi leur rôle à jouer dans les régions côtières. Certains ont été
« désoccultés » dans leur partie terrestre pour être visibles par les pilotes. Cependant, le relief et leur
faisceau horizontal les rendaient beaucoup moins efficaces que pour les marins !
5. Dans les années 30 apparaissent
les premiers radiophares
... mais ceux-ci n'émettaient pas la moindre
lumière.
Le cas particulier du Bourget
Plus grand aéroport français de l'entre-deux guerres (on utilisait le terme de port aérien à l'époque), il a toujours
été à la pointe. Il n'est donc pas étonnant que son équipement en matière de phare de repérage ait été nombreux
et varié, que ce soit en terme de matériel ou d'emplacement.
Le premier phare de repérage a probablement été érigé fin 1914, à l'automne, à l'entrée du tout nouveau terrain
d'aviation de Dugny – Le Bourget, occupé à l'époque par les escadrilles du camp retranché de Paris (CRP). Entrée
située à la pointe sud du terrain donnant sur la route reliant le Bourget à Dugny.
Il s'agissait d'un phare clignotant « Luchaire », installé sur un pylône métallique d’environ 10m de hauteur. C'était
une aide à l'atterrissage pour les pilotes des patrouilles nocturnes protégeant Paris et le Nord-Est parisien des
attaques de Zeppelin et autres bombardiers allemands.
Coordonnées : 48°56'23.44''N 2°25'39.88''E
Ce phare était toujours en place en septembre 1921, mais peut-être plus en service.
Carte postale montrant l'entrée du CRP de Dugny vers 1918 avec le phare de
repérage à droite et la girouette à gauche du portail
