Bulletin n° 45 – janvier 2014
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Association ‘’Anciens Aérodromes’’
anciens-aerodromes.com
Site Eolys - Aérodrome de Merville -Calonne LFQT
1919. Au sud, vers Melun, il semble que les terrains de l’aéronautique militaire abritent les fournitures
et matériel des « Réserves Générales de l’Aéronautique » RGAé ; accessoires, pièces de rechange
et munitions et les « Parcs d’aviation »*, un par armée fournissent les avions.
*Parc N°1 : 5
ème
armée, 1
ère
armée Parc N°5. Les parcs étaient subordonnés par l’IMA (Inspection du
Matériel de l’Aviation) à laquelle il fallait adresser les demandes. Les groupements de combats et
de bombardement avaient aussi leur parc ; exemple le groupe de bombardement N°1 = parc N°
101.
US ARMY AIR SERVICE
L’Air Service reçoit un Salmson 2A2
L’USAS recevra :
557 Salmson 2A2
877 SPAD XIIIs
103 SPAD VII
181 Nieuport 28
L’arrivée tardive des Américains ne passe pas
inaperçue en Seine & Marne. Les cadets de l’Air
Service ont fait un long voyage initiatique depuis
Kelly Field (TX) jusqu’à un port français en
passant par l’Angleterre, puis c’est la formation
chez les constructeurs et motoristes pour les
personnels au sol et dans le centre de la France
qui est à l’époque le plus grand centre
aéronautique du monde de Tours à Issoudun et Romorantin pour l’observation, la photographie et
le pilotage ; ensuite Cazaux pour le tir. Basés sur différents terrains de Seine & Marne, entre autres, ils
reçoivent des avions français en provenance du « Camp d’Orly » ou l’AEF a construit son dépôt en
quatre vingt jours en Hurepoix à Paray Vieille Poste, sur le plateau de « Longboyau », ancien terrain
de secours du 1
er
aérodrome au monde « Port Aviation » là ou se posait en catastrophe des avions à
cocarde en face du café « le fer à cheval » de Massy Palaiseau. Des témoins rapportent avoir vu
des avions de chasse à perte de vue le long de la route de Fontainebleau entre La Villeneuve, La
Vielle Poste et la route de Paray à Orly.
Notes de l’auteur
Cette étude n’est qu’une approche concernant les
terrains d’aviation sur une région que je ne connais
pas. Un brouillon en quelque sorte sur un sujet que je
découvre et sur lequel il est difficile de trouver des
archives. Je me suis basé sur les stationnements des
escadrilles et les installations des magasins généraux
de l’aviation plus quelques témoignages de pilotes
illustres et reconnus ou pas. L’étendu de ce
département et sa position stratégique entre la
capitale et le front n’exclut pas qu’il y ai eu ailleurs
d’autres terrains de replis, d’alerte et d’armement de
nouvelles escadrilles qu’elles soient françaises,
américaines, britanniques et pourquoi pas belges. Les
Belges côtoyaient les Américains à Orly et ils étaient
formés à partir des écoles de Juvisy-sur-Orge, proche
de Port Aviation et sur des terrains hâtivement
aménagés dans les environs.
Je pensais trouver davantage de renseignements sur les sites avec les stationnements des aéro
squadrons de l’Air Service mais eux aussi donnent la priorité à leurs actions sur les terrains du front lors
