Association ‘’Anciens Aérodromes’’
Site Eolys- Aérodrome de Merville-Calonne LFQT
Rue de l’Epinette, 62136 LESTREM-France
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Cette Première Guerre Mondiale a joué un rôle important dans l'histoire de l'aéronautique, non seulement
pour avoir, dans cette période, concrétisé la création de l'aviation militaire et de la guerre aérienne, mais aussi fait
progresser la technologie aéronautique qui a permis, dans les années d'après guerre, de développer la conquête
de l'air.
Au début du conflit, les avions étaient dotés d'une conception peu sophistiquée et limités en capacités. Les
caractéristiques communes étaient : absence d'armement, peu d’instruments de bord et manque de solidité. Leur
vitesse maximum ne dépassait pas les 100 à 120 km/h, leur plafond maximum était de 2800 mètres et leur vitesse
ascensionnelle inférieure à 100 mètres par minute.
Durant toute la guerre, les nombreux affrontements aériens entre les différents belligérants vont engendrer
une évolution rapide de la technologie des appareils et de l’art du combat en plein ciel. Au cours de l'année 1915
apparurent de nouvelles composantes comme l'aviation de chasse et l'aviation de bombardement. Mais les
aspects les plus importants de l'année furent l'emploi de l'aviation de reconnaissance tactique avec la photographie
aérienne et la liaison air-terre par TSF.
Ce fut à partir de 1916, après l'expérience de la bataille de Verdun, que l'arme aérienne affirma toute sa
véritable dimension avec la création des premiers groupes destinés à des missions spécifiques distinguant à
présent aviation navale, aviation de chasse, bombardement, sans oublier la reconnaissance qui ne cessera
d’évoluer techniquement pour fournir des photos aériennes de plus en plus précises.
Au cours de l'année 1917, apparut pour la première fois le concept de « force aérienne », non seulement
sous l'aspect simplement numérique, (la France disposait de 2000 avions et l'Angleterre en avait 550 en première
ligne) mais aussi par la création des premières grandes unités aériennes. Cette année là aussi se concrétisait son
développement, même rudimentaire, dans la coopération aéroterrestre du bombardement nocturne. En cette fin de
1918, l'aviation s’était imposée comme une arme incontournable dans tout nouveau conflit et un avenir bien proche
ne manquera pas hélas d’en faire à nouveau la preuve…
Escadrille du corps expéditionnaire
au Mozambique
Remerciements :
- Colonel Alberto Sebastião Neves Marinheiro
Ambassade du Portugal
Bureau de L'Attaché de Défense
- Major Carlos Vaz
Repartição de Relações Externas/Divisão de Operações
- Traduction :
et un membre de l’aéroclub d’Amiens
