Association ‘’Anciens Aérodromes’’
Site Eolys- Aérodrome de Merville-Calonne LFQT
Rue de l’Epinette, 62136 LESTREM-France
20
Collection : ONERA Centre de Lille-IMFL / L. Dubois - DR
Monsieur Louis Dubois n’était pas le seul à voler sur Stinson :
« Les ailes n°676 du 31 mai 1934, page 7
A Flers (à interpréter Roubaix-Flers) … Visites … M. et Mme Destroyat, de Paris, sur un avion américain Stinson. »
L’épouse de Michel Destroyat était originaire d’une famille habitant Wavrin aux alentours de Lille (famille
Barrois). De ce fait il utilisait souvent les terrains de Ronchin ou de Flers, ainsi qu’une piste spécialement
aménagée dans le parc du
c
hâteau de famille. De plus, il participait régulièrement aux manifestations sur le terrain
de Ronchin dans les années 30.
« L’Aéro Journal n°26 – Août / Septembre 2002
Sur la piste des Stinson
II y a eu quatre Stinson immatriculés avant-guerre : F-AOCO, Stinson Junior SR5 n°9205, le 3 juin 1935 au
nom de J. Gras à Casablanca; F-AKHB, Stinson SR5A n°9257, le 26 juin 1936 au nom de l'État français; F-AQJT,
Stinson Reliant SR 6 n°9646, le 29 juin 1937 au no m de E. Tiberghien à Tourcoing (visite Véritas 16 novembre
1938 à Roubaix-Flers); F-AQJK, Stinson Reliant SR6 n°9613, le 9 juillet 1937 au nom de L. Dubois à Li lle. Dans
l'histoire des essais en vol de Louis Bonté (Docavia n°3), il y a une photo de Stinson non immatriculé (p.142)
précisant que cet avion, acheté pour des essais de son hélice, serait devenu, finalement, « pendant quinze ans,
l'avion de liaison du
CEMA
(1) ». 1936 + 15 = 1951, ce qui est compatible avec la présence d'un avion d'État, ex-F-
AKHB « militarisé avec bandes du débarquement » en prime, à Issy-les-Moulineaux en 1944.
Ce n'est qu'une hypothèse que je ne peux approfondir, ma connaissance des versions du Stinson (5, 6, 10) étant
très courte. Peut-être un lecteur en sait-il davantage et a-t-il même une liste de production qui permettrait de
vérifier.
Signé : Robert Espérou »
(1) Le
CEMA
du texte ci-dessus est le
Centre d'Essais des Matériels Aériens
, prédécesseur du CEV, installé à
Villacoublay à la fin de 1934 (Commandant Delaitre) et non pas le Chef d'état-major des Armées d’aujourd’hui.