Magazine 2A Anciens Aérodromes - page 184

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Anecdote historique
« MORO et TATSI »
Terrains avancés de la Luftwaffe dans la
poche de Stalingrad
Tous les récits sur la bataille de Stalingrad sont
unanimes pour accabler la Luftwaffe incapable de
ravitailler la VI°armée de Von PAULUS ; ce n’est
qu’au détail cependant que l’on trouve des
renseignements concernant les unités, les appareils
et les terrains de cette tragédie.
STALINGRAD : Les Allemands voient les chars
Russes refermer le cercle autour d’eux. La VI°
armée, la plus puissante de la Heer, commandée
par le Général Von PAULUS est prise au piège.
Trois mille canons et orgues de Staline écrasent les
lignes ennemies. Les ordres
sont clairs : « Vaincre sur place ou mourir». La
Luftwaffe est incapable de ravitailler les troupes
enclavées.
Peut-on ravitailler Stalingrad par les airs ?
Tous ont encore à l’esprit l’exploit de
DEMYANSK… Le 21 novembre 1942 Adolf HITLER
tranche la question : Sa Luftwaffe sauvera
Stalingrad ! Mais là il ne s’agit pas d’un corps
d’armée, mais une armée toute entière nécessitant
quelque cinq cent tonnes de ravitaillement par jour.
La Luftwaffe dès le départ n’en promet que trois
cent par condition de météo favorable. La Luftwaffe
manque de Ju 52 et Rommel en réclame en appui
pour la campagne de Tunisie qui s’engage. Alors à
Stalingrad on s’organise. Tatsinskaya, Sverovo,
Salk, Stalino-nord, Novocherkask, Lugansk,
Gorlavska, Makeevka, Nostiantynika, Rostov, et
Morozovskaya seront les bases principales qui
alimenteront les sept bases avancées de la poche
de Stalingrad : Pitomnik, Gumrak, Bolshaia-
Rososhka, Stalingradski, Basargino, Voroponovo,
et Karpovka.
Pitomnik (48°44’33" N 44°15’ 00" E) et Gumrak
(48°47’08" N 44°22’26" E) seront les deux terrains
les plus utilisés, on les surnomme « Moro » et
« Tatsi ». Ces terrains de secours pour chasseurs
en difficulté ne sont pas vraiment aptes à recevoir
un pont aérien sur leur petit bout de steppe enneigé
mal aménagé, seul Pitomnik possède un
radiophare. La Luftflotte IV répartit les tâches à ses
unités et toutes devront dans la mesure du possible
adapter leurs appareils au transport du
ravitaillement : il en va ainsi de la JG 3 du Hptm
Wolf Dietrich Wilke avec ses Bf 109 G2, de la KG55
du Obst Ernst Kühl et ses He 111, de la I./St G2 du
Mjr Bruno Dilley avec des Ju 87 « Stuka », de la II./
SG1 équipée de Hs 123, Hs 129 et Bf 109 et de la
I./KG 51 avec ses Ju 88.
Au début, les « Stuka » opèrent à partir de la poche
de Stalingrad elle-même, menant dix missions par
jour, mais les violentes tempêtes de neige limiteront
les sorties. Ces conditions épouvantables ne
permettront pas d’aligner comme espéré les 320
appareils tous modèles confondus rassemblés par
onze unités de transport, dont trois spécialement
créées.
Les complices d’Adolf
« Le Führer mécontent dit que la Luftwaffe n’a tenu
aucune de ses promesses. Pourtant elle fonctionne
mieux depuis que Milch a pris en main
l’organisation des transports vers Stalingrad ; mais
cela reste insuffisant. Ce que reçoit Stalingrad est
tout juste suffisant pour mourir ; trop peu pour vivre.
Vraisemblablement, les vingt deux divisions sont
1...,174,175,176,177,178,179,180,181,182,183 185,186,187,188,189,190,191,192,193,194,...906
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